Endomorphe / Mésomorphe / Ectomorphe = Obsolète?
🔙Déterminez votre type de morphotype
Méthode éducative basée sur la largeur du coude et la taille. Suivez les étapes :
À propos de la méthode
Des corrélations entre la largeur du coude et la constitution générale ont été observées sur de grands échantillons. Cette approche donne une estimation utile pour contextualiser l’entraînement.
Consignes d’utilisation
- Choisissez votre sexe
- Saisissez votre taille
- Au choix : mètres (ex. 1.78) ou centimètres (ex. 178) — conversion auto.
- Mesurez la largeur du coude (mm)
- Indiquez la valeur puis cliquez sur Voir le résultat.
Comment bien mesurer la largeur du coude
- Position : coude fléchi ~45° pour faire ressortir les saillies osseuses.
- Outil : pied à coulisse (portée ≥ 85 mm) ou réglet + repères.
- Mesure : distance entre les deux saillies osseuses du coude (en mm).
- Répétez 2–3 fois et saisissez la moyenne.
Connaître votre morphotype osseux permet de contextualiser vos attentes
Le calculateur ci-dessus est basé sur les références Grant, Broca, NHANES et sur les standards utilisés en anthropométrie sportive et nutritionnelle.
Il ne remplace pas un diagnostic médical, mais fournit un outil pédagogique pour situer votre morphologie et mieux personnaliser votre plan d’entraînement ou de nutrition.
Lecture du résultat
- 🔵 Mince → ossature fine.
- 🟢 Normal → ossature moyenne.
- 🟠Costaud → ossature large.
Ce que ça implique
- 🔵 → Attention à la force relative, plus d’accent sur l’apport énergétique et protéique.
- 🟢 → Adaptation classique, marge de manœuvre large.
- 🟠→ Leviers de force, mais vigilance sur articulations et gestion du poids.
Conseils pratiques
- 🔵 → Viser 1,8–2,2 g/kg prot. + cycles force progressive.
- 🟢 → Cycles force/hypertrophie standards, ajuster selon objectif.
- 🟠→ Fractionner volume lourd, surveiller récup & mobilité.
“Ces catégories ne fixent pas vos limites. Elles servent à personnaliser l’approche selon la structure osseuse.”
Beaucoup ne comprennent pas le concept de morphotype…
Le morphotype désigne la constitution générale d’un individu, en particulier la part relative de masse musculaire, de masse grasse et la structure osseuse.
Dans les années 1940, le psychologue William Sheldon avait popularisé trois grandes catégories morphologiques :
- Ectomorphe : silhouette fine, os étroits, métabolisme rapide → difficulté à prendre du poids ou du muscle.
- Mésomorphe : structure équilibrée, épaules larges, facilité à développer la masse musculaire.
- Endomorphe : ossature large, tendance Ă stocker plus de masse grasse, force naturelle plus importante.
👉 Ces termes sont encore largement utilisés dans le fitness et le coaching, mais attention : ils ne sont pas des définitions scientifiques strictes. Le mode de vie, l’alimentation et l’entraînement influencent énormément l’apparence physique, au même titre que la génétique.
Ce que ça apporte en coaching
Contrairement aux catégories « endo / méso / ecto » qui sont surtout descriptives, la largeur du coude est une mesure anthropométrique objective.
Elle reflète principalement la génétiques osseuse et évolue très peu avec l’âge ou l’entraînement.
👉 C’est de là que viennent les fameuses classifications en mince, normal, costaud selon la largeur du coude ajustée à la taille.
Connaître votre morphotype osseux permet de contextualiser vos attentes :
- Un individu à ossature mince aura plus de mal à prendre de la masse musculaire, mais pourra optimiser sa définition et son endurance.
- Un profil costaud bénéficiera de leviers mécaniques favorables pour la force et l’hypertrophie, mais devra gérer plus attentivement le poids corporel et les contraintes articulaires.
- Les morphologies intermédiaires (normales) se situent entre ces extrêmes et répondent bien à la plupart des programmations classiques.
👉 Cette notion ne détermine pas vos limites, mais elle permet d’adapter l’approche nutritionnelle et l’entraînement pour maximiser vos résultats.
Avantages et inconvénients

- Utilisez ce résultat comme contexte de planification (choix des cycles, volumes, densité).
- Croisez avec : poignets/chevilles, %MG, historique d’entraînement, profil blessures.
- Rappelez que la structure osseuse est surtout génétique ; l’apparence (endo/écto/méso) dépend aussi de mode de vie et nutrition.

- Outil éducatif/statistique, non médical.
- Sensible aux erreurs de mesure (angle du coude, placement de l’outil).
- Chez l’adolescent / sénior : considérer la croissance ou la déminéralisation.
- Toujours interpréter avec le contexte (sport pratiqué, antécédents, objectifs).
Passez de la théorie à la pratique avec DietHelper
Connaître votre morphologie, c’est bien.
Mais l’exploiter dans un suivi concret, c’est mieux.
👉 Dans DietHelper, la largeur du coude est intégrée au BodyFat Blueprint avec :
- Un tableau d’interprétation complet pour aider le coach à contextualiser la mesure.
- Un indicateur d’apport protéique personnalisé selon le profil et l’objectif (prise de masse, perte de poids, recomposition corporelle).
- Une analyse qui relie structure osseuse, masse maigre et objectifs nutritionnels pour un suivi réellement adapté.
“En pratique, mesurer la largeur du coude permet de passer d’une simple observation à une donnée exploitable : c’est exactement ce que fait DietHelper dans le BodyFat Blueprint.”
Gagnez du temps dans vos suivis et proposez des recommandations personnalisées.
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Références scientifiques:
- Frisancho, A. R. (1990). Anthropometric Standards for the Assessment of Growth and Nutritional Status. University of Michigan Press. → inclut la largeur du coude et autres indices.
- Metropolitan Life Insurance Company (1983). Desirable Weight Tables. → utilisait largeur du coude/poignet pour classer frame size.
- NHANES Anthropometry Procedures Manual → protocole officiel pour mesurer la largeur du coude et définir la corpulence osseuse.
